L’histoire du Championnat de France de Football (Ligue 1 ou L1), de 1932 à nos jours

Organisé par la LPF, le Championnat de France de Foot masculin, encore appelé Ligue 1 (ou L1), met en compétition chaque saison, les 20 clubs professionnels les plus performants de l’hexagone. Pour un amateur de paris sportifs, miser sur la victoire d’une équipe de L1 est certainement l’expérience la plus gratifiante qu’il soit, week-end après week-end, tout au long des 38 journées de ce championnat tricolore. Encore faut-il en connaître son histoire, dont la genèse remonte à l’année 1932.

Voyons quels ont été les moments forts de ce championnat national ?

Juillet 1932 – Professionnalisation de la pratique du football en France

Alors que les Anglais mettent en place le professionnalisme dans le football dès 1885, il faudra attendre l’année 1930 pour que la LPF se prononce pour l’institution du football professionnel en France. Il faut dire que l’amateurisme ambiant de l’époque avait engendré de nombreuses affaires de financement illégal et de racolages en tous genres, pour le moins discutables.

Le 1er Juillet 1932, 20 clubs amateurs devant répondre à certaines contraintes, accèdent donc au statut de clubs professionnels. Ainsi est née la ‘Division Nationale’ qui sera rebaptisée ‘Division 1’ (ou D1) dès la saison suivante.

1933-1939 : Les 7 championnats français d’avant-guerre

Pour la 1ère édition du Championnat de 1932-1933, 2 groupes de 10 clubs sont créés, un au Nord de la France et l’autre en Provence. Un 1er scandale éclate avec le déclassement du FC Antibes (1er de son groupe) au profit de l’AS Cannes, son dauphin. La finale a lieu à Paris et c’est l’Olympique lillois qui remporte le match au détriment des cannois, sur le score de 4 à 3.

Cette finale sera la seule du championnat, puisque la saison suivante est mis en place une poule unique (mais à 14 clubs seulement). C’est également lors de la saison 1933-1934 que voie le jour une Division 2, composée des 3 dernières équipes des 2 groupes..

Pour la saison 1934-1935, le pool de clubs de l’élite passe de 14 à 16 équipes et restera tel quel jusqu’à l’inévitable intermède lié à la déclaration de guerre.

A noter que c’est lors de la saison 1936-1937, que la notion de goal-average a été utilisée pour le 1er fois. Cette nouvelle règle a permis de designer l’OM comme vainqueur du championnat, au détriment de Sochaux qui avait obtenu exactement le même nombre de points.

Les années post –guerre de 1945 à 1963 avec les 6 victoires du Stade de Reims

A la sortie de la guerre, la LPF entreprend une grande transformation de la Division 1, avec fusion de clubs et passage d’un pool de 16 à 18 équipes participantes (à l’exception de la saison 1946-1947 ou le pool est monté ponctuellement à 20 clubs). A cette époque, une victoire comptait pour 2 points dans le classement du championnat.

C’est Lille OSC (fusion des 2 anciens clubs Olympique lillois et SC Fivois) qui remporte le 1er championnat d’après-guerre en 1946 et qui finira second à de nombreuses reprises.

A noter le doublé des Aiglons de l’OGC Nice qui remportent le championnat en 1951 et 1952, ajoutant même la Coupe de France à leur palmarès de 52.

Mais le grand club de l’après-guerre est incontestablement le Stade de Reims qui remporte son 1er championnat en 1949, au détriment de Lille OSC.

Pendant 13 ans, de 1949 à 1962, la domination rémoise allait s’imposer dans l’hexagone, grâce, entre autre, à un centre de formation excellent et une politique de recrutement de jeunes prodiges. S’ajoute à cela une technique de jeu originale, instaurée par le technicien Albert Batteux, une technique (en finesse et offensive) qui prendra le nom de ‘jeu à la rémoise’.

C’est l’époque des grands joueurs comme Pierre Sinibaldi, Raymond Kopa, Armand Penverne Just Fontaine ou encore Robert Jonquet. A noter que cette domination rémoise sur le championnat de France se fait en dents de scie, avec une victoire tous les 2 ou 3 ans.

En effet, dans ces temps-là, les profondeurs de banc n’étaient pas si importantes que de nos jours et les clubs devaient souvent choisir entre la prestigieuse Coupe d’Europe des Clubs Champions ou le Championnat national. C’est ainsi que le Stade de Reims parvenait en finale de l’ancêtre de la C1 et cela à 2 reprises, en 1956 et 1959, à chaque fois battue par le Real Madrid, lequel Real parvenait à débaucher l’illustre meneur de jeu Raymond Kopa, mais pour 4 ans seulement.

En 1962, Just Fontaine arrête sa carrière et à la fin de la saison1962-1963 (l’AS Monaco ayant battue le Stade de Reims de 3 points), c’est au tour de l’entraîneur prodige Batteux de faire ses valises, désavoué par son management. Ces départs très médiatisés marqueront la fin de la suprématie rémoise sur le football tricolore.

1963 à 1983 : La double décade du règne de Saint Etienne (et de son dauphin le FC Nantes) sur le football hexagonal

Si la suprématie du Stade de Reims a durée 13 longues années (avec 6 victoires), cela n’est rien en comparaison des 19 ans de règne des Verts sur le football tricolore (avec 10 victoires cumulées), règne partagé avec les Canaris du FC Nantes (6 victoires cumulées jusqu’en 1983).

Les stéphanois avaient déjà montré tout leur talent lors de la saison 1956-1957 en remportant leur 1er sacre au détriment de RC Lens.

Mais c’est la saison 1963-1964 qui marque réellement l’entrée des Verts dans la légende. C’est à cette époque que la LPF remplace la règle de la moyenne de buts par celle de la différence de buts. En 1963, tout juste de retour dans l’élite, les Verts frappent fort et terminent 1er du Championnat, se payant le luxe de devancer l’AS Monaco de 3 points.

La saison suivante, c’est au tour du FC Nantes de remporter son 1er titre de Champion de France au détriment de Bordeaux, les canaris doublant la mise la saison d’après (1965-1966), toujours au détriment des Girondins.

A partir de là, s’en suit une alternance Verts-Canaris en tête du championnat, alternance en faveur des Verts qui réalisent un quadruplé (1967-1970) puis un triplé (1974-1976).

Dans cette double décade de domination Verts/Canaris, seules l’OM (1971 et 1972) et l’AS Monaco (1978 et 1982) arrivent à percer.

L’apothéose de la domination des Verts est certainement l’année 1970, ou, non content de remporter une quadruple titre d’affilé en championnat, les hommes Albert Batteux (arrivé en 1968) engrange également un triplé historique: Coupe – Championnat – Gambardella. Preuve s’il en fallait de la suprématie verte de l’époque, l’OM, son dauphin en championnat, pointe à 11 points derrière.

Une autre année faste pour les Verts est également l’année 1976, année terminale d’un triplé en championnat (1974-1976) qui aura vu la participation des stéphanois à une finale de la Coupe des Clubs Champions (l’ancêtre de la C1), participation décrite en détail dans notre article sur les résultats des clubs français en Ligue des Champions. A Glasgow, les allemands du Bayern de Franz Beckenbauer devaient malheureusement éteindre la flamme verte sur le score de 1 à 0 (but sur coup franc de Franz Roth). Les Verts ont certes perdu une finale illustre, mais ils y auront gagné une popularité qui perdure encore de nos jours.

Après l’euphorie retombée de la LDC de 1976, les Verts laisseront la 1er place aux Canaris (1977, 1980, 1983), à l’AS Monaco (1978, 1982) ou encore au RC Strasbourg (1979). Il faudra attendre l’embauche d’un certain Michel Platini pour que les Verts reviennent au top en 1981, laissant échapper le titre à l’AS Monaco l’année suivante.

De leur côté, avec leur 6éme titre acquis en 1983, les canaris allaient mettre un terme à 20 ans de domination verts/canaris sur le foot hexagonal et ouvraient ainsi un nouveau cycle avec l’émergence des Girondins (leur dauphin de la saison 1982-1983).

1983- 1988 L’envolée des Girondins de Bordeaux

Les bordelais ont acquis leur 1er titre de France en 1950, puis ont rarement atteint la 2eme place du championnat jusqu’à ce titre de dauphin des canaris acquis en 1983.

La saison d’après, ils remportent néanmoins leur 2eme titre, après une lutte acharnée contre l’AS Monaco, avec égalité de points. Cette envolée bordelaise du milieu des années 80-90, allait conduire à un 3éme titre en 1985 puis à un 4éme en 1987.

C’est également l’époque de leur consécration européenne avec 2 demi-finales perdues : en 1985 en Ligue des Champions contre la Juve de Platini et en 1987 en Coupe des Coupes contre le Lokomotive Leipzig.

En 1987, les Girondins de Giresse s’imposent en championnat contre l’OM de Tapie qui commence à pousser fortement. L’année suivante, les bordelais laissent filer le titre et terminent dauphin de l’AS Monaco d’Arséne Wenger.

L’épilogue de l’envolée bordelaise aura lieu au terme de la saison 1990-1991, ou le club devra descendre en D2 pour cause de déficit budgétaire.

1988 – 1994 La domination phocéenne des années Tapie

Avant la saison 1988-1989, l’OM avait déjà fait parler d’elle en championnat. Son premier titre de 1937, avait été suivi d’une 2eme consécration en 1948, puis d’un joli doublé en 1971 et 1972. Mais ces victoires étaient vraiment trop éloignées dans le temps pour créer un véritable engouement durable des phocéens.

Avec les années Tapie, tout allait changer pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c’est sans contexte, les 5 victoires d’affilées en championnat de Ligue 1 de 1989 à 1993 (dont une retirée après coup). Le pire, c’est justement ce titre de 1993, initialement attribué à Marseille, puis retiré pour cause de corruption sur le fameux match contre Valenciennes.

La fin des années 80 à l’OM, c’est également l’époque des grands joueurs comme Jean-Pierre Papin, Didier Deschamps, Marcel Desailly (actuel ambassadeur de la salle Betclic), ou encore Eric Cantona. Mais si les marseillais sont les cadors en championnat, ils brillent également sur la scène européenne.

Demi-finaliste en 1990 en Coupe d’Europe des clubs champions, l’OM échoue de justesse l’année suivante en finale contre l’Étoile rouge de Belgrade, après une séance de tirs aux buts stressante (5-3). Mais en 1993, le but de la tête de Basile Boli contre le Milan AC permet enfin aux hommes de Bernard Tapie (parmi lesquels figure le capitaine Didier Deschamps) de fêter leur première Coupe d’Europe des clubs champions. Cocorico !!! Pour ceux qui veulent plus de détails sur la C1, reportez-vous à notre article sur l’historique de la Ligue des Champions.

L’affaire VA-OM précédemment citée va malheureusement venir ternir cette incroyable envolée des phocéens qui termineront second du championnat (derrière le PSG) en 1994, puis qui disparaîtront du haut du tableau pour de longues années.

1995-2001 : Une victoire compte désormais 3 points et favorise la diversité au sommet du championnat

Avec la saison 1994-1995, la LPF change la règle du jeu en championnat : une victoire permettra désormais d’engranger 3 points au lieu de 2 comme précédemment. Cela a pour effet de creuser l’écart entre les prétendants au titre de champion de France. Il s’en suit une grande diversité tout en haut du classement, 2 équipes : le FC Nantes et l’AS Monaco remportant tout de même le titre à 2 reprises dans cette période.

Le 7ème titre des Canaris a été remporté en 1995, après un record de 32 matches sans défaite et le 8ème titre en 2001, acquis une nouvelle fois au détriment de l’OL qui préparait son arrivée au sommet.

Nous n’oublierons pas non plus la performance de l’AJ Auxerre de Guy Roux, qui remportera en 1996 son 1er titre de Champion de France (mettant le PSG à 4 points derrière) et engrangeant la même année sa 2éme Coupe de France. Bravo Guy Roux !

Quant à l’AS Monaco de Jean Tigana, elle remporte son 6éme titre en 1997, faisant dauphin le PSG à 12 points. Rebelote pour le Rocher en 2000, avec un 7ème titre des coéquipiers de Fabien Barthez qui s’imposent une nouvelle fois face au PSG à 7 points.

2002-2008 La suprématie de l’Olympique Lyonnais, 7 années d’affilée

Surgi de nulle part et n’ayant encore jamais été titré (tout juste 2 places de dauphin en 1995 et 2001 et à chaque fois au profit du FC Nantes), l’OL arrive à prendre la tête du championnat lors de la dernière journée de la saison 2001-2002, en s’imposant in extremis à Gerland contre son challenger immédiat, le RC Lens, sur le score de 3 à 1.

Cette première victoire de Lyon allait être suivi de 6 autres titres, acquis à chaque fois contre des clubs différents (à l’exception de Bordeaux qui sera son dauphin à 2 reprises : 2006 et 2008.

La saison 2002-2003, la 1er à inaugurer le format de la Ligue 1 nouvelle formule, a été la plus disputée pour les lyonnais qui devancent l’AS Monaco d’un seul point au classement.

L’apogée de la puissance lyonnaise a eu lieu lors de la saison 2006-2007, avec 17 points d’écart par rapport à l’OM, les lyonnais se payant le luxe d’engranger neuf victoires consécutives durant cette saison.

Cette longue série de 7 titres consécutifs de l’OL est unique dans l’élite du football français et a créé un véritable engouement pour le ballon rond autour du stade de Gerland et dans toute la région lyonnaise. Fait plus remarquable, durant ces 7 ans, pas moins de 4 entraîneurs se sont succédé sur le banc, de Jacques Santini à Alain Perrin, en passant par Paul Le Guen et Gérard Houllier.

Boosté par sa formidable école de formation tout au long de cette période, le succès de l’OL est surtout attribué à la vision long terme et la stabilité de son tandem managérial: Bernard Lacombe/ Jean-Michel Aulas.

Mais en football comme ailleurs, les séries ont toujours une fin. Et c’est Bordeaux, dauphin de l’OL en 2008 qui allait inaugurer une nouvelle ère de la longue histoire de la L1.

2009-2012 : Quatre années de diversité en tête du championnat de France

En 2008-2009, les Girondins de Bordeaux de Laurent Blanc avec un Yoann Gourcuff en grande forme remportent leur 6ème titre en terminant leurs saison sur les chapeaux de roues (11 victoires d’affilée), laissant l’OM à 3 points.

L’année suivant, en 2009-2010, ce sont les phocéens de Didier Deschamps qui prennent leur revanche et engrangent leur 9ème titre en championnat (tenant à distance l’OL à 6 points) et en remportant la Coupe de la Ligue contre les Girondins.

En 2010-2011, l’invité surprise est sans conteste, le LOSC de Rudi Garcia qui réalise un doublé historique Championnat-Coupe de France, 65 ans après un doublé identique réalisé en 1945-1946. En championnat, les coéquipiers du belge Eden Hazard terminent à 8 points devant l’OM et remportent ainsi leur 3ème titre de champion de France.

Mais en 2011-2012, la victoire du Montpellier HSC est également une grosse révélation, dans la mesure ou les hommes à Louis Nicollin n’avaient jamais obtenu de titre, ni de place de dauphin d’ailleurs. Olivier Giroud et ses coéquipiers laissent en 2ème position (à 3 points seulement) le PSG de Carlo Anchelotti qui entame son ascension fulgurante.

2013 et au-delà : La suprématie du PSG

En terminant la saison 2012-2013 avec 12 points d’écart sur son dauphin l’OM, le PSG d’Anchelotti fait un grand retour en Ligue 1, soit 19 ans après son 2ème titre acquis en 1993-1994, contre le même OM.

Lors de la saison suivante (2013-2014) les hommes à Laurent Blanc (Anchelotti étant parti au Real) ont trouvé l’AS Monaco sur leur route (nouveau promu de Ligue 2 et qui termine dauphin à 9 points !), mais se sont imposé à nouveau grâce à un effectif pléthorique incluant un Zlatan au top niveau. Les parisiens remportent également la Coupe de la Ligue.

La saison suivante, les hommes à Laurent Blanc remettent le couvert, laissant respectivement les 2ème et 3ème pace à l’Olympique Lyonnais et l’AS Monaco. Cette année là, Alexandre Lacazette de l’OL prend la 1er place des buteurs, Zlatan finissant en 3ème position derrière le phocéen Pierre-André Gignac. Les parisiens raflent les 4 titres: Coupe de la Ligue, Coupe de France, Trophée des Champions et enfin championnat.

La saison 2015-2016 est sans aucun doute la plus aboutie de l’ère qatari avec Laurent Blanc sur le banc pour sa dernière année. En effet les parisiens terminent le championnat avec le plus grand nombre de points (96) jamais atteins, grâce en autre à un Zlatan qui redeviens meilleur buteur (38 buts) devant Lacazette. Et rebelote pour les 4 titres ! Mais l’élimination en ¼ de finale de la Ligue des Champions (contre Manchester City) ne plait pas à Nasser Al-Khelaifi et sonne le glas de l’ère Laurent Blanc.

La saison 2016-2017, désormais sous le coaching de Unai Emery, triple vainqueur consécutif de la C3 avec son club du FC Séville, ne remplit cependant pas tous les espoirs du dirigeant qatari. Malgré les 35 buts d’Edison Cavani (désormais bien seul en pointe, Zlatan étant parti pour Manchester United), les parisiens ne peuvent empêcher la déferlante de Monaco, menée par Radamel Falcao et par le jeune prodige Kylian Mbappé. Eliminé en 8ème de finale de la Ligue des Champions (au profit de Barcelone), les parisiens sauvent l’honneur de la saison avec les 3 coupes nationales.

Avec une recrutement XXL (Neymar, Mbappé,..) les parisiens ont mis le turbo pour la saison 2017-2018. Si le règlement de l’UEFA sur le fairplay financier ne leur cause pas trop de soucis, les parisiens devraient logiquement retrouver leur titre de Champion de France et faire un parcours tout en haut de la C1. Wait and see !

Les clubs champions (et leurs dauphins) de la longue histoire de la Ligue 1

Saison Vainqueur N°2 Écart de pts Nb de
1er/2e Clubs
1932-1933 Olympique lillois (1) AS Cannes finale (4-3) 20
1933-1934 FC Sète (1) SC Fives 1 pt 14
1934-1935 FC Sochaux-Montbéliard (1) RC Strasbourg 1 pt 16
1935-1936 RC Paris (1) Olympique lillois 3 pts 16
1936-1937 O.M. (1) FC Sochaux-Montbéliard 0 pt 16
1937-1938 FC Sochaux-Montbéliard (2) O.M. 2 pts 16
1938-1939 FC Sète (2) O.M. 2 pts 16
Division 1 (1945-2002) avec une victoire comptant pour 2 Points
1945-1946 Lille OSC (1) AS Saint-Étienne 1 pt 18
1946-1947 CO Roubaix-Tourcoing (1) Stade de Reims 4 pts 20
1947-1948 O.M. (2) Lille OSC 1 pt 18
1948-1949 Stade de Reims (1) Lille OSC 1 pt 18
1949-1950 Gir. Bordeaux (1) Lille OSC 6 pts 18
1950-1951 OGC Nice (1) Lille OSC 0 pt 18
1951-1952 OGC Nice (2) Bordeaux 1 pt 18
1952-1953 Stade de Reims (2) FC Sochaux-Montbéliard 4 pts 18
1953-1954 Lille OSC (2) Stade de Reims 1 pt 18
1954-1955 Stade de Reims (3) Toulouse FC 4 pts 18
1955-1956 OGC Nice (3) RC Lens 1 pt 18
1956-1957 Saint-Étienne (1) RC Lens 4 pts 18
1957-1958 Stade de Reims (4) Nîmes Olympique 7 pts 18
1958-1959 OGC Nice (4) Nîmes Olympique 3 pts 20
1959-1960 Stade de Reims (5) Nîmes Olympique 7 pts 20
1960-1961 AS Monaco (1) RC Paris 1 pt 20
1961-1962 Stade de Reims (6) RC Paris 0 pt 20
1962-1963 AS Monaco (2) Stade de Reims 3 pts 20
1963-1964 Saint-Étienne (2) AS Monaco 3 pts 18
1964-1965 FC Nantes (1) Bordeaux 2 pts 18
1965-1966 FC Nantes (2) Bordeaux 7 pts 20
1966-1967 Saint-Étienne (3) FC Nantes 4 pts 20
1967-1968 Saint-Étienne (4) OGC Nice 11 pts 20
1968-1969 Saint-Étienne (5) Bordeaux 2 pts 18
1969-1970 Saint-Étienne (6) O.M. 11 pts 18
1970-1971 O.M. (3) AS Saint-Étienne 4 pts 20
1971-1972 O.M. (4) Nîmes Olympique 5 pts 20
1972-1973 FC Nantes (3) OGC Nice 5 pts 20
1973-1974 Saint-Étienne (7) FC Nantes 8 pts 20
1974-1975 Saint-Étienne (8) O.M. 9 pts 20
1975-1976 Saint-Étienne (9) OGC Nice 3 pts 20
1976-1977 FC Nantes (4) RC Lens 9 pts 20
1977-1978 AS Monaco (3) FC Nantes 1 pt 20
1978-1979 RC Strasbourg (1) FC Nantes 2 pts 20
1979-1980 FC Nantes (5) FC Sochaux-Montbéliard 3 pts 20
1980-1981 Saint-Étienne (10) FC Nantes 2 pts 20
1981-1982 AS Monaco (4) AS Saint-Étienne 1 pt 20
1982-1983 FC Nantes (6) Bordeaux 10 pts 20
1983-1984 Bordeaux (2) AS Monaco 0 pt 20
1984-1985 Bordeaux (3) FC Nantes 3 pts 20
1985-1986 Paris SG (1) FC Nantes 3 pts 20
1986-1987 Bordeaux (4) O.M. 4 pts 20
1987-1988 AS Monaco (5) Bordeaux 6 pts 20
1988-1989 O.M. (5) Paris SG 3 pts 20
1989-1990 O.M. (6) Bordeaux 2 pts 20
1990-1991 O.M. (7) AS Monaco 4 pts 20
1991-1992 O.M. (8) AS Monaco 6 pts 20
1992-1993 non attribué2 Paris SG 2 pts 20
1993-1994 Paris SG (2) O.M. 8 pts 20
Victoire comptant pour 3 points à partir de 1994
1994-1995 FC Nantes (7) O.L. 10 pts 20
1995-1996 AJ Auxerre (1) Paris SG 4 pts 20
1996-1997 AS Monaco (6) Paris SG 12 pts 20
1997-1998 RC Lens (1) FC Metz 0 pt 18
1998-1999 Bordeaux (5) O.M. 1 pt 18
1999-2000 AS Monaco (7) Paris SG 7 pts 18
2000-2001 FC Nantes (8) O.L. 4 pts 18
2001-2002 O.L. (1) RC Lens 2 pts 18
Instauration de la Ligue 1 à partir de 2002
2002-2003 O.L. (2) AS Monaco 1 pt 20
2003-2004 O.L. (3) Paris SG 3 pts 20
2004-2005 O.L. (4) Lille OSC 12 pts 20
2005-2006 O.L. (5) Bordeaux 15 pts 20
2006-2007 O.L. (6) O.M. 17 pts 20
2007-2008 O.L. (7) Bordeaux 4 pts 20
2008-2009 Bordeaux (6) O.M. 3 pts 20
2009-2010 O.M. (9) O.L. 6 pts 20
2010-2011 Lille OSC (3) O.M. 8 pts 20
2011-2012 Montpellier (1) Paris SG 3 pts 20
2012-2013 Paris SG (3) O.M. 12 pts 20
2013-2014 Paris SG (4) AS Monaco 9 pts 20
2014-2015 Paris SG (5) O.L. 8 pts 20
2015-2016 Paris SG (6) O.L. 31 pts 20
2016-2017 AS Monaco (8) Paris S.G. 8 pts 20

Nul doute que la grande histoire du championnat de Ligue 1 n’a pas fini de nous amener son lot de surprises (comme Monaco en 2017), avec certainement de nouveaux cycles (PSG pour une nouvelle série ?) et pourquoi pas de nouveaux challengers, prêts à sortir de l’ombre pour la 1er place dans l’élite du foot français. A nous parieurs d’essayer de déterminer quels seront ces nouveaux cadors ou challengers de demain !

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